Les Chevaux de Géricault au musée de la Vie romantique
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Paris le 3 juillet 2024. À l’occasion du bicentenaire de la mort du peintre Théodore Géricault (1791-1824), le musée de la Vie romantique présente une exposition inédite qui explore le thème du cheval, un motif puissant et omniprésent dans l’oeuvre de l’artiste. Réunissant une centaine d’oeuvres exceptionnelles, l’exposition propose un nouveau regard sur ce peintre romantique qu’est Géricault. Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de têtes, de croupes, portraits équestres... Les multiples visages du cheval seront abordés dans cette exposition. Une centaine d’oeuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privées, permettent la redécouverte picturale de cet animal intrinsèquement associé à Géricault. À ce propos, le poète Théophile Gautier écrira en 1848 « depuis les frises du Parthénon, où Phidias a fait défiler ses longues cavalcades, nul artiste n’a rendu comme Géricault l’idéal de la perfection chevaline. » Depuis sa formation chez le peintre de cheval Carle Vernet puis dans l’atelier de Pierre Guérin, Géricault ne cesse de revendiquer sa passion pour le monde équestre. Il a réalisé des dizaines de tableaux et des centaines de dessins de chevaux – du simple croquis à la feuille magistrale –, où il explore avec fanatisme l’anatomie équestre, l’expressivité des chevaux, de la naissance à la mort, de la colère à la tendresse, en passant par la guerre, le labeur, la misère et la sexualité. L’écurie - espace animal propre à la créativité de la génération romantique – est, pour Théodore Géricault, le lieu de toutes ses expériences esthétiques. L’exposition Les Chevaux de Géricault propose aux visiteurs de suivre chronologiquement la vie du peintre dans un parcours décliné en cinq sections : Le cheval politique ; L’écurie sanctuaire ; Rome : la course des chevaux libres ; Londres : dandies et prolétaires et La mort du cheval. Peintre consacré du Radeau de La Méduse, Théodore Géricault (1791-1824) – dont on fête cette année le bicentenaire –, n’a cessé tout au long de sa carrière d’observer les chevaux. Il réalise des dizaines de tableaux et des centaines de dessins dans lesquels il explore avec son pinceau virtuose l’anatomie, le mouvement, l’expressivité et les émotions de l’animal. Du champ de bataille à l’écurie au champ de course, le cheval témoigne chez le peintre d’une véritable passion – il s’engage en 1814 dans les Mousquetaires du roi, développée depuis son enfance pour le monde équestre. Propre à la créativité de la génération romantique le cheval fut pour Théodore Géricault le lieu de toutes ses expériences esthétiques. Loin d’être un simple motif, l’obsession équestre de Théodore Géricault soulève de nombreuses questions transversales : géographiques, économiques, politiques, militaires et sociales. Suivre, observer, scruter ses chevaux est assurément un moyen formidable de comprendre les profondes évolutions de la société napoléonienne vers la révolution industrielle – le passage du cheval militaire au cheval prolétaire… Cette exposition bénéficie du label « Olympiade culturelle » . Une programmation culturelle pluridisciplinaire associée à l’exposition sera mise en place en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. INFOS PRATIQUES Musée de la Vie romantique 16 rue Chaptal 75009 Paris Tél : 01 55 31 95 67 Horaires Ouvert de 10 à 18h du mardi au dimanche. Félix José Hernández
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